lundi 28 mars 2011

Stage PED dans le Lot

Je rajoute bientôt une vraie mise en page, des photos et les liens.


PED : Plongeurs En Débardeur ? Plongée Extrêmement Débile ?
Que nenni ! PED désigne tout simplement Pierre-Éric Deseigne, le pointeur des Bulles-Maniacs (BM). Pointeur ? Un violeur des siphons ? Pour ainsi dire : celui qui fait les plongées les plus engagées, déflorant les galeries encore vierges au prix de nombreux efforts et d'une persévérance sans faille. Elle...

Pierre-Éric m'avait l'an dernier (du 27 au 29 août 2010), en compagnie d'Hervé Cordier membre des BM mais aussi du CDPS69, ouvert les portes -- au propre comme au figuré -- du trou "attitré" des BM : Corveissiat, dans l'Ain. Moyennant un léger coup de main dans les portages, j'avais pu faire connaissance de l'homme et de la cavité jusque derrière le 6ème siphon. Une découverte très sympathique que ce soit sur le plan humain ou celui de la spéléo. Il y a quelques temps PE met sur pied un stage découverte dans le Lot pour des membres de son club et cherche un renfort d'encadrement. Seront présent aussi plusieurs Bulles Maniacs.
C'est ainsi que jeudi dernier je prends la route dans l'après-midi, le Kangoo chargé comme une mule, pour un stage du 25 au 28 mars. La route est longue, un peu moins de 5h avec les pauses, mais sans encombre. Et même si le GPS me confond parfois avec un tout terrain de l'extrême qui roulerait à 130 à côté de l'autoroute, cherchant à tout prix à me coller sur toutes les petites routes croisées, il m'amène cependant à bon port. Il faut dire que les routes du Lot, de nuit, sans GPS c'est joueur : on peut faire 50 km sans croiser d'autre véhicule, les chemins sont nombreux à relier foultitude de hameaux, et les indications légères pour le touriste...
J'arrive enfin aux Amis du Célé, mais dans le Centre lui-même : je ne reconnais pas le gîte où nous avions avec Stéphane fait nos vrais débuts en plongée souterraine, sur un stage perfectionnement de la CRPS RABA. C'était en 2006 après une initiation avec Bernard Giai Checa fin 2005. Une demoiselle très serviable à l'accueil me permet de trouver le gîte tout proche. J'y retrouve, outre de bons souvenirs, le camping car de Joël Endowell. PE et d'autres arrivés plus tôt sont au restaurant, Joël et sa femme m'accueille donc en compagnie d'Yves, autre Bulles-Maniac. Sans oublier Max : Boxer haut sur pattes et impressionnant, habité par l'esprit d'un bichon... Devant un verre nous évoquons souvenirs de trous, du Congrès International que Joël organisa durant plusieurs années, de personnes diverses... Leurs souvenirs sont plus nombreux que les miens, car en plongée sout' Joël est un vieux routier ! Et pas seulement dans ce domaine, puisque qu'il fut aussi deux fois Champion de France de side-car, évoquant de savoureuses anecdotes de bricoleur passionné. PE nous rejoint enfin et, l'heure avançant nous finissons par prendre le chemin des chambres. Je partage une mezanine avec Bernard Soulas (rencontré lors d'un stage IDF à la Douix de Châtillon), Yves occupant le bas avec Ciriak. Avant de me coucher j'ai le temps de saluer Sébastien Lisarrague (auteur de la célèbre photo du puits du Ressel)  et Michel Biesman (concepteur du mini Joki), eux aussi rencontrés à la Douix.

1er jour   -   Le Ressel

Le lendemain, après une bonne nuit, nous partons tous ensemble déjeûner au Centre à 5' à pied. D'un parking en rive droite du Célé on traverse celui-ci par une passerelle métallique en amont d'un gué couvert par l'eau. En descendant la rive gauche on rejoint les différents bâtiments qui abritent chambres, dortoirs, réfectoir, etc. Le Centre est au bout de cette vallée étroite encadrée par les remparts verticaux de falaises peu élevées. La route qui longe le Célé étant très peu fréquentée, l'impression d'isolement est importante et le calme nous enveloppe. L'accueil est à la fois simple et chaleureux, les différents responsables venant tour à tour nous saluer. Les produits locaux sont visiblement privilégiés, les autres - comme le jus d'orange - sont bio. On sent une volonté forte d'ouverture nature.
Rassasiés nous attaquons le déballage du matériel, investissons le garage, chacun trouvant son petit coin. On assiste les stagiaires pour améliorer leurs configs en faisant connaissance.
Les stagiaires :
  • Chantal et Jean-Louis sont en découverte totale : ils ne plongent que depuis 3 ans mais, totalement investis, sont déjà N3 et préparent le N4.
  • Anne, la compagne de Sébastien a déjà effectué 3 plongées dont une la veille au matin à Font del Trufe1.
  • Lionel avait déjà plongé en souterraine mais vient chercher plus de technique et un accompagnement pour s'y remettre.
 Le Ressel est prévu mais, de crainte de se retrouver trop nombreux simultanément, nous laissons partir les nombreux autonomes et reportons la plongée en fin d'après-midi. En attendant, après avoir mangé le pique-nique fourni par le Centre, nous organisons une projection-présentation pour donner une base et les directives générales aux stagiaires. Quand nous arrivons sur site la plupart des copains sont déjà sortis, ainsi que des hollandais très organisés dans leurs fourgons pleins à l'extrême mais savament rangés.
Pour cette première plongée je m'occuperai d'Anne. Sébastien lui a fourni un scaphandre déjà bien adapté, monté sur un bi 12. Elle plonge en humide, mais comme elle n'a pas eu froid la veille, connaissant l'appétit d'oiseau de ces dames en air, je prend un relai 7 en sus de mon bi pour ne pas risquer de lui raccourcir sa ballade.
[PHOTO]
Les dernières instructions données, nous finissons de nous équiper dans l'eau et rejoignons à la palme le départ du fil. Au fond de la rivière, avant de passer sous plafond, je lui fais vérifier une dernière fois lampes et détendeurs, faisant de même. Comme convenu elle passe devant, je la suis de très près surveillant sa tenue du fil d'ariane et son placement. Une légère correction pour qu'elle se tienne plus à distance du fil, et la progression reprend. Comme il est de coutume en débutant le regard fixe le fil et le plancher de la galerie. Je l'interrompt pour lui montrer un gros banc de poissons, éclats scintillants dans le faisceau de nos lampes. Un peu plus loin je lui montre le fameux tableau noir naturel qui orne une énorme dalle. Elle touche pour vérifier qu'il n'est pas l'oeuvre d'une main humaine... A l'approche du shunt nous apercevons les lumières de PE et Jean-Louis qui reviennent de la galerie principale qui mène au grand puits. Nous atteignons le carrefour de fil et je vérifie les manos d'Anne. A ma grande surprise elle n'est pas très loin de ses quarts. Je lui indique donc la direction de la galerie supérieure.
La galerie change de forme et de volume, sa morphologie devenant plus typée conduite forcé, assez régulière, pour une section de 5-6 mètres. Exit aussi les grosses dalles qui jonchent la galerie principale. Au point 230 Anne me signifie qu'elle est sur autonomie et nous faisons demi-tour. Je n'ai pas encore atteint le tiers de mon relai : j'économise le gonflage du bi ! au retour je lui éclaire par intermittence la galerie avec mes 2 lampes de casque afin qu'elle en apprécie mieux le volume. Je ne reste pas ainsi en permanence car l'effet "brouillard" des lampes près des yeux me gêne pour une surveillance efficace. Revenus au carrefour Anne hésite peu pour prendre le chemin de la sortie, mais se tourne quand même vers moi pour confirmation.
Nous sortons après une plongée d'un peu moins de 40 minutes. Nous retrouvons Sébastien qui s'apprête seulement à partir suite à quelques menus problèmes matériels. Il emmène tout un filet de ces lampes à led chinoises qui ont suscité tant de discussions récemment sur les forums. L'idée est d'éclairer la galerie différemment avec de multiples sources de lumière. Une fois changé nous tenons compagnie un moment à Anne avant  de la laisser attendre la sortie de Sébastien.
Le retour est classique : déchargement, séchage, gonflage... La routine. Le repas du soir nous enchante, écartant toute vélléité de tempérance avec un gratin de poisson dont la facture maison ne fait aucun doute. Rien de tel qu'un bon repas pour faire plus ample connaissance. Les Bulles Maniacs sont assurément une joyeuse équipe ! Après avoir une fois de plus refait le monde nous revenons à la case matelas...

2ème jour   -   St Georges

Le deuxième jour nous sommes allé plonger à St Georges. Le pique-nique est comme toujours très agréable au bord de cette belle vasque. Des travaux et une route coupée ont retardé nos camarades de l'autre véhicule : comme nous ils se sont dit qu'elle devrait être coupée plus loin. Mais comme nous étions passé faire gonfler aux Vasques du Quercy à Gramat nous n'arrivions pas par le même côté : pour nous c'était vrai mais eux ont dû faire demi-tour et contourner...
Je plonge avec Chantal après un brief commun avec le binôme de Bernard, pour notamment rappeler comment négocier le point bas (en profondeur puisque -30, et un peu de plafond) sans trop touiller. Nous partons les premiers et la descente se déroule sans soucis, si ce n'est que je trouve mon Poséidon un peu dur. Passé le point bas nous remontons progressivement dans la galerie. La visibilité est excellent. La roche est toujours aussi sombre mais dans la lumière des lampes j'accroche sans problème tout le pourtour de la galerie. si seulement nous avions eu ça lors du camps national pour faire la topo, j'aurais mis moins de points d'interrogations dans les cases pour les dimensions de la galerie !
Le Poséidon me donne un peu d'eau, je pense que la membrane est un peu encombrée et j'applique la méthode habituelle : je penche la tête sur le côté, moyennant quoi c'est de l'air qui vient. Nous sommes maintenant remontés dans la zone des -15 m et la galerie a repris un cheminement plus horizontal. Le fil court à main droite, un peu en hauteur comme il convient pour une galerie qui se prête bien au scooter. mais le Poséidon est devenu maintenant très dur et, quelque soit la position du biberonneur, ne donne plus qu'un quart d'air émulsionné dans trois-quart d'eau ! Ce n'est que la deuxième plongée souterraine de Chantal et je dois toute ma vigilance à sa surveillance. Seul ou avec un autonome j'aurais pris le temps de regarder de plus près mon détendeur, mais là ce ne serait pas raisonnable.
Nous sommes à 170m de l'entrée, je ne peux plus différer la décision et stoppe Chantal pour lui faire signe que mon détendeur est hors fonction. Suit un long moment d'incompréhension à joindre dans les archives déjà fournies qui témoignent de la difficulté de s'exprimer avec ses seules mains quand on n'est pas italien... Je vois bien que mon propos n'est pas perçu : je lui montre mon détendeur et lui fais le signe "ça ne va pas", et je la vois qui regarde un peu perdue tout mon barda puis cherche autour de moi et sur le sol de la galerie. Je renonce à expliquer la raison et me contente de signifier que nous faisons demi-tour.
Sur le retour nous croiserons nos camarades qui progressent vers le fond et profitons des habituels jeux de lumière. Le retour ne pose pas de problème... supplémentaire, et nous sortons après un petit palier dans la vasque suite au double passage à -30. Sortis de l'eau nos langues prennent le relai des mains pour plus d'explication. Chantal n'avait pas reconnu dans mon Poséidon un détendeur et croyait voir un étrange manomètre. Croyant que j'avais perdu quelque chose, une pièce, elle cherchait si elle ne voyait rien... En fait, une fois en surface, je confirme ce que j'avais subodoré au palier : le flexible du détendeur était tout simplement très dévissé à l'entrée du deuxième étage ! Je suis dépité de ne pas l'avoir compris tout de suite car il ne me faut qu'un instant pour y remédier et la plongée aurait pu se poursuivre. Chantal me dit ne rien regretter car la galerie très sombre ne la mettait pas totalement à l'aise. Elle s'étonne même que j'ai trouvé la visi si bonne, même si elle convient qu'effectivement dans le pinceau des lampes l'eau était claire. Mais il est vrai que la roche noire change tout. De toutes façons, sans pouvoir atteindre la cloche faute d'autonomie en gaz, la suite de la galerie ne présentait pas d'aspect différent de ce que l'on a pu voir.
La journée se termine identiquement à la veille par un excellent repas, du bricolage et de longues discussions.

3ème jour   -   Landenouse

Aujourd'hui c'est Landenouse qui nous accueillera. Le temps est maussade, le ciel est au crachin mais les plongeurs affichent toujours Beau fixe ! Quand nous arrivons à la source un camion des pompiers de Paris est stationné au plus près du réservoir. Nous nous garons le long de l'ancien séchoir à tabac et allons voir. Le lieutenant nous informe qu'il a plusieurs hommes en exercice sous l'eau et que d'autres suivront, mais ça ne pose pas de problème pour plonger. Le niveau de l'eau est environ 3m sous la margelle. Nous retournons aux voitures préparer l'équipement.
Aujourd'hui, changement journalier oblige, je plonge avec Jean-Louis. Comme il plonge en bi 12 je me nantis d'un relai 7 en complément du bi 10. Après le briefing pour présenter le profil, les précautions à prendre avec les banquettes de glaise et le rappel de l'objectif (prendre du plaisir !) nous nous mettons à l'eau. Jean-Louis suit consciencieusement le fil. La visibilité est médiocre, 4-5 m maximum d'une eau laiteuse. De fait il me semble ne pas beaucoup apprécier la galerie tant il fixe le fil. Hormis le passage d'entrée où il me semble le voir hésiter mais ce ne sont que les oreilles qui réclament un peu d'attention, il semble serein et nous continuons. Nous passons quelques coudes de la galerie qui ondoie légèrement. Il me fait signe qu'il est sur ses quarts, nous faisons donc demi-tour. Je profite du retour pour lui éclairer la cavité de mon mieux avec mes lampes de casque, limitant mon champ de vision propre aux particules les plus proches de moi...
Nous sortirons après un petit palier au fond du réservoir. Nous remontons le matos à l'aide des cordes, Bernard déjà sorti nous prétant main forte. Je relaie Bernard pour la sécurité en restant en combinaison, le temps que les suivants sortent à leur tour. En attendant je discute avec les pompiers, parfaisant ma culture pinpon ! J'apprends que le corps des pompiers de Paris n'est pas un corps civil mais militaire, et que leurs règles n'ont rien à voir. Notamment leur zone d'intervention en plongée sous plafond n'est pas limité à 70m de l'entrée mais, selon le niveau du plongeur, à moins de 200m ou... au-delà.
Finalement tout le monde ressort, même Lionel que nous astiquotons d'en haut en lui jetant la corde pendant ses paliers : il est allé un peu loin, ayant sous-estimé les paliers -- conséquents -- qu'il allait prendre au retour. Nous pique-niquons devant le portail de Jacques Vettier avant de rentrer pas trop tard.
La soirée est un copier-coller des précédentes. Parfaite, nonobstant le départ d'un certain nombre de nos camarades notamment des BM, qui n'avaient pu prendre leur lundi..

 4ème jour   -   Font del Trufe



Nous sommes en effectif réduit et nous avons décidé de finir en beauté, sur la route du retour, par la résurgence de font del Trufe sur la commune de Lacave. Quand nous arrivons après maints détours dont Pierre-Eric a le secret (il n'aime rien tant que contrarier les GPS, probablement un traumatisme de l'enfance, abusé par Tom le bègue dit TomTom) nous découvrons... un camion de pompiers ! Si vous aimez les pompiers en néoprène le Lot semble une vraie mine  !
Renseignements pris il y aurait du monde au palier, probablement des simulateurs, parce qu'à Font del... Et aussi du monde à l'intérieur qui joue à cache-cache et coment passer les étroitures en décapelé. Chantal et Jean-Louis ayant rendez-vous le soir même à Paris avec Joan Baez (si-si, elle tourne encore) il n'est pas possible d'attendre qu'ils sortent pour déjeûner. On décide donc de se glisser entre les hommes en rouge.
Nos stagiaires commencent à être rodés et l'équipement est rapide. Pierre-Eric se met à l'eau avec Jean Louis et j'attends un peu pour leur laisser le temps de passer l'étroiture avant que nous nous engagions à notre tour avec Chantal. Je dis à celle-ci que nous descendrons ensemble et que je m'engagerai en premier afin qu'elle vienne sur mes lumières. Je lui donne le signal, une main posée sur son épaule afin de rester ensemble dans la vasque qui est "chocolat" avec tout le beau monde venu s'ébrouer dedans. Malheureusement, un peu vive à descendre, Chantal échappe à mon contact. Je me laisse couler et cherche, à tâtons. Je trouve une combinaison et approche mon masque : damned, c'est rouge pompier et moi je suis vert ! Je rejette ma prise et cherche encore, mais tous les trucs mous qui me tombent sous la main sont de la même espèce. Je me dis qu'elle a dû appliquer la consigne classique et remonter en surface, que je rejoins donc séance tenante. Là-haut personne. J'attends quelques instants et redescend voir si elle n'est pas la tête dans l'étroiture à guetter mes lampes. Cette fois fois je trouve un spécimen de la bonne couleur, que je cramponne par le bras et remonte avec moi. M...., le mari !  PE surgit derrière que j'interroge : "Je l'ai aperçue dans l'étroiture, elle est seule descend vite". Sûr. A nouveau je trouve l'entrée à tâtons, la corde jouant à cache-cache, et je m'engage. J'esquive le premier bloc par la droite. J'ai vu le passage mieux dégagé, le bi 10 râcle nettement. Entre les 2 étroitures je scrute en vain l'espace réduit, et passe donc la seconde. Classiquement l'eau s'éclaircit dans la salle qui débute la galerie. Mais je n'y vois que 2 pompiers qui semblent monter la garde de part et d'autre, visiblement intrigués par cet énergumène qui surgit, s'avance en éclairant en tous sens, et repart illico. Mais je suis rassuré : elle n'a pas pu s'engager seule dans la galerie, nous avons donc dû nous croiser dans la touille phénoménale et elle ne peut être que dnas la vasque. Effectivement je la retrouve en surface. Tous deux conviennent d'un fort stress qui ne leur inspirait que le demi-tour, et ils préfèrent renoncer pour rester sur une bonne impression. Je comprends, car si à mes débuts on m'avait fait ce coup-là, j'aurais sans doute moyennement apprécié...
Ils nous abandonnent donc dans la vasque, préférant prendre la route du retour. PE et moi repartons à l'assaut du passage, qui se franchit quand même d'autant mieux qu'on le connait déjà. Etant donné nos éclairage comparés je laisse PE prndre la tête pour profiter de sa puissance de feu. Rapidement, come à mon habitude, je coupe carrément tous les miens hormis dans de rares passages.Je ne me lasse pas de cette cavité. L'eau est cristaline, il est vraiment dommage que nos deux amis n'ait pu passer la barrière de touille. Nous croisons Lionel qui revient, nous serrant un peu dans le boyau intime. Nous nous régalons et sortons le S2. PE ne connaît pas la suite et me demande si c'est loin. Je lui dit que ce n'est qu'une formalité et il prend donc le chemin exondé qui mène au départ du S3. Il est en déstructuré, parti avec 4 petites bouteilles, ayant déjà posé les plus petites il lui reste les 6L. J'ai pas mal têté dans ma recherche de Chantal avec le speed, je le laisse donc partir seul, me contentant de l'accompagner au départ du siphon. Je rebrousse chemin seul, prenant mon temps. Une fois sorti et regardant mes manos je me dis que j'aurais au moins pu plonger le troisième siphon car je n'ai pas consommé beaucoup sur S2-S2. Qu'importe, je connais déjà bien la suite. Je fais la conversation avec les pompiers et Lionel en attendant PE qui ressort longtemps après : finalement il a sorti le S4. Sacré lui ! Il me confirme que le fil que j'ai posé l'été dernier avec Babar est encore en excellent état. Cool.
Nous plions bagages et nous séparons car nous avons tous encore beaucoup de route à faire, même si de Lacave l'autoroute n'est plus très loin. Retour sans encombre avec de la bonne fatigue, de bons souvenirs et déjà l'envie d'y revenir.

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