Suivront aussi le we validation de Pâques à Agay pour les niveaux 1 et 2 de l'URSRSA,
ma plongée à Chindrieux et le stage Trimix hypoxique à BSA...
La traversée de Lyon à l'aviron ou en bike & run...
Les journées découverte du Vaucluse organisées par Serge Cesarano...
L'affaire avait débuté fin janvier quand Michel Conte m'avait
demandé si j'étais disponible, pour faire de l'encadrement sur le stage
qu'il organisait pour son CoDep bicéphale (Drôme-Ardèche). Ayant une
carte flambant neuve d'Initiateur à utiliser j'accepte. C'est ainsi que
samedi 2 avril je m'affaire dans la brume matinale. A vrai dire la brume
est surtout sous mon casque : rendez-vous à 9h sur site (Michel est
matinal... et à 10' du site !) signifie rendez-vous 7h avec Fred Leblanc
pour covoiturer, donc lever... trop tôt !
M'enfin j'arrive à jeter péniblement mon b.... matos dans le Kangoo, et
même à devancer Fred au RDV à Solaize au sud de Lyon. Nous regroupons
tout dans sa voiture et c'est parti. La route se fait sans encombre en
papotant.
Samedi
Nous arrivons à l'heure et retrouvons, déjà là, Michel, Gaby Hude et Jean-Luc Thirion. Cela faisait déjà longtemps qu'on ne s'était plus vus avec Gaby, un de mes premiers formateurs sur le stage perf en 2006, c'est donc un grand plaisir de le revoir. Nous serons bientôt rejoints par Claude notre respecté (cirage siouplait !) Président de la Commission Régionale, CRPS RABA pour les intimes. Mes camarades du club Ludo, Daniel & Mickey sont les premiers stagiaires arrivés : ils sont en fait là depuis longtemps déjà et ont fait connaissance avec la place de Bourg St Andéol, ses platanes, ses bars... Un seul leur a cependant suffit. Petit à petit les autres stagiaires arrivent, de même que Xavier Méniscus, le local de l'étape puisqu'originaire de BSA.
Quand tout le monde est là Gaby, responsable technique du week-end, prend les choses en main. On commence par les présentations, tant des cadres que des stagiaires : expérience, motivation... L'ambiance est chaleureuse malgré le soleil qui se cache, et une température en-deça de celles annoncées. On constitue les palanquées regroupées par encadrant. Chaque encadrant sera sur une seule des 2 cavités, pour simplifier la rotation des stagiaires tandis que le cadre reste dans l'eau. En ce qui me concerne ce sera la Tannerie, avec Ludo et Mickey. Daniel plongera lui au Goul du Pont avec Jean-Luc, dont l'expérience n'a d'égale que la bonhomie.
On attaque, avec nos élèves respectifs, par le montage des scaphandres. En partant du matos perso de chacun on bâtit une configuration adaptée, en piochant dans notre matériel propre et celui de la Commission RABA. De grandes sangles notamment facilitent la fixation des blocs de 7 litres sur des stabs rarement étudiés pour. On agence les détendeurs, les manomètres. On vire surtout beaucoup de choses inutiles accrochées au gilet, propres à se coincer dans le fil. On essaye, on affine.
On fait quelques exposés en commun : Michel présente les cavités avec des photos illustrant les différents passages, Jean-Luc explique comment s'organise la pratique au sein de la fédération, Frédéric met en place un atelier matériel pour expliquer son utilisation et la gestion du fil. Le déroulement type d'une plongée est détaillé ainsi que l'enchaînement des rotations avec les cadres.
Ceux qui ont besoin terminent de peaufiner leur config et on ouvre enfin les hostilités : le pique-nique ! Entretemps le soleil a fait son apparition, contribuant à chasser les dernières appréhensions possibles avec les nuages. Les copains n'ont pas failli à la réputation du club, et les munitions ne manquent pas. Pour ma part je me partage entre leur "buffet" et celui de Michel. Car lorsque c'est Michel qui est à la logistique, le repas des cadres est prévu : les glaciaires garnies, le sac de pain, la vaisselle pique-nique, tout est là ! Même le thermos de café...
Enfin le moment tant attendu arrive, vers 13h, et l'on finit de porter le matériel au bord des vasques pour commencer à s'équiper. Mes cocos se sont concertés et c'est Mickey qui ouvre le bal. Pour ceux qui ne le connaissent pas Mickey, connu de l'état-civil (mais seulement de 10% du club) sous le sobriquet de Maurice Carteret, se cache derrière des moustaches fournies. Le regard pétille derrière les lunettes et il s'est laissé pousser le front au fil des ans. Combien d'ans ? Plus que sa grande forme physique ne pourrait laisser croire... Si je développe le cas Mickey c'est que la plongée souterraine, il connait : au sein du GRPS (Groupement Rhodanien de Plongée Souterraine) qui était la section sout' du club il y a de nombreuses années, il a écrit avec ses camarades de belles pages de l'activité du club, comme à Thaïs où leurs traces font maintenant partie du patrimoine de la grotte. Cela fait longtemps qu'il n'a pas plongé sous terre et, depuis le temps qu'il entendait parler de Bourg Saint-Andéol, il voulait voir de ses yeux. Conscient de l'évolution des techniques il a choisi l'occasion de ces journées découverte pour se faire une idée, en plus de partager ce moment avec son vieux complice Daniel et Ludo.
Aujourd'hui le niveau est haut et la Tannerie coule déjà fort : il y aura un courant sensible dans la galerie. Mickey veut faire des photos et je le préviens que les conditions ne seront pas faciles. En effet, sitôt passée la large étroiture d'entrée (une formalité pour Mickey qui s'y glisse tel son homonyme), la progression à la palme se révèle pas forcément la plus adaptée. La technique du gratonnage en se tractant avec les mains sur les aspérités est bien plus efficaces mais... mobilise les mains. Néanmoins Mickey respecte les consignes, une main de chaque côté de la cablette pour ne pas la perdre, changeant à intervalle régulier de détendeur. Il s'arrête de temps en temps pour éclairer la galerie de son puissant phare halogène, ou prendre quelques photos. Je le déleste rapidement de son phare pour lui faire l'éclairagiste : un soucis de moins, et l'éclairage déporté lui révèle encore mieux la beauté de cette très belle galerie. Je vois bien à son regard qu'il n'est pas déçu. Nous arrivons au canyon à 100m de l'entrée. Je lui fais signe de rester posé au sommet, tandis que je m'éloigne un peu pour lui éclairer le fond du canyon avec le phare, mettant ainsi en valeur son ampleur et la belle perspective. Je contrôle les manos et la proximité des quarts (la photo et le courant nous ayant retardés) me fait renoncer à passer la deuxième étroiture pour faire demi-tour tout de suite derrière. En contrepartie je le guide dans la belle cloche qui surplombe le canyon, et présente l'avantage d'être ornée de très jolies concrétions. Puis c'est le retour, tranquilles, poussés par le courant. Je passe d'un côté à l'autre pour lui éclairer les recoins, notamment la galerie qui s'écarte en rive gauche 40m avant la sortie. Celle-ci s'annonce par le classique mais tellement beau halo de la lumière du jour, et enfin nous émergeons dans la vasque. Un "C'est super !" éjecte le détendeur, me confirmant que le retour sous plafond de Mickey est un retour gagnant.
Ludo vient me rejoindre dans l'eau, harnaché de belle manière. Ludovic est branché technique et matériel. Deux fois déjà que les dates des journées organisées ne collaient pas avec ses disponibilités. En attendant il peaufinait le matos, et peu de modifs ou de prêt furent nécessaires. Il n'allait pas laisser passer l'occasion, d'autant que cela lui fait un break bienvenue dans sa préparation du N4 et de l'initiateur [Nota : Initiateur réussi le we suivant ! ] en parallèle. Il arbore un magnifique casque, qu'il a équipé de lampes montées sur des rotules de bras photo réduits au plus court : ses "antennes" lui donnent un petit côté extra-terrestre, mais force est de reconnaître que la mobilité des lampes peut se révéler très pratique. La check-list vasque étant déroulée nous nous immergeons.
Visiblement le passage bas de plafond ne le préoccupe pas plus que ça, et il me rejoint rapidement dans la galerie. Je lui fais signe de passer devant et prends ma place d'observateur. J'ai conservé le phare de Mickey et joue à nouveau l'éclairagiste. La progression est plus rapide, Ludo ne s'étant encombré ni d'un phare ni d'un appareil photo. Il prend néanmoins le temps de profiter de la galerie, ce qui reste le but premier. Arrivés au canyon les manomètres me confirment que la suite peut se faire. A nouveau, dans le respect des règles de sécurité, je m'engage en premier dans le passage qui s'ouvre en bas du canyon. Ainsi, si un problème se présentait, au moins le stagiaire est côté sortie... D'autant que cette étroiture est plus sévère que la première. De l'autre côté je me retourne afin que Ludo vienne sur mes lampes, ce qui ne prend pas longtemps : aucune appréhension ne transparait. Nous reprenons notre progression dans cette partie de la galerie dont la configuration change, un peu moins large et un peu plus sombre. Nous arrivons sur la marque des 150m que je lui montre : c'est la limite prévue (avec les -20m de profondeur) pour une plongée découverte. Cependant à la Tannerie celà correspond à un point particulier de la cavité, et il est admis un très léger dépassement. En effet je lui désigne 2-3m plus loin un collier plastique vert serré sur la cablette et, proche de celle-ci mais non relié, un fil plus fin qui part en rive droite. Je le guide le long de ce dernier - en me mettant du côté qui touille - pour lui montrer 5m plus loin un joli puits qui descend de 7-8m. Ce n'est pas le puits du Goul du Pont, mais la perspective propre aux puits est déjà là. Il est temps de prendre le chemin de la sortie. Avant de repasser l'étroiture je lui montre une sorte de géode, petit trou tapissé de cristaux sur le fond de la galerie. Revenus dans le canyon je lui montre aussi la cloche concrétionnée. Le retour est serein, identique au tour précédent.
Sortis de l'eau Ludo exprime à son tour le plaisir qu'il a pris à cette découverte, conforme à ses attentes. Il est fermement décidé à s'inscrire sur un stage Initiation à la rentrée prochaine. Nous retrouvons Mickey et Daniel qui ont repris leurs habits civils. Daniel a découvert la beauté du puits du Grand Goul (autre nom du Goul du Pont, celui de la Tannerie étant aussi connu comme le - relativement - Petit Goul) et de la galerie de 90m qui y mène. Il avoue une énorme frustration de n'avoir pas pu y dégringoler un peu, la tête du puits se trouvant à -18, proche de la limite imposée... Mais il a quand même pris grand plaisir à cette découverte, même si cela ne le fera pas délaisser la mer et sa faune.
Une fois les stagiaires partis nous plions bagages pour aller prendre nos chambres au Robinson, juste avant bourg St Andéol. L'hôtel est agréable et je partage une chambre avec Fred et Gaby. On se relaie sous la douche tout en papotant, d'autres testent l'apéro en terrasse. Nous finirons la journée au restaurant fétiche de Michel, le Beef Grill à Pierrelatte, dans une excellente ambiance et devant des assiettes généreuses.
Dimanche
Dimanche le lever se fait évidemment à une heure plus raisonnable que la veille. Après un excellent petit déjeuner nous rejoignons les Gouls de Tourne pour accueillir les stagiaires du jour. Comme d'hab Michel est le premier sur place. Aujourd'hui le beau temps ne s'est pas fait attendre, les conditions sont idéales.
Je plonge encore au Goul de la Tannerie, et j'encadre aujourd'hui 2 stagiaires. Nous irons avec le premier jusqu'au petit puits à 150m, plongée tranquille et très plaisante. Avec le second, nettement plus speed et surtout beaucoup moins respectueux des consignes, je limiterai la progression au canyon à 100 m. Le passage de la deuxième étroiture ne serait pas une bonne idée avec quelqu'un dont je doute des réactions... Tous deux seront cependant satisfaits de leur découverte, même s'ils n'ont pas fait vraiment "la même plongée".
Une fois les stagiaires partis ils nous reste encore à reconditionner le matériel de la commission, ainsi que le compresseur dans la remorque. Michel gardera ce dernier chez lui puisque le week-end prochain nous recommençons les découvertes, sur des journées organisées par le 74 en la personne de Laurent Bron. Enfin nous pouvons prendre congé et reprendre la route, ces journées étaient une réussite !
Les photos sont de l'épouse de Michel Conte
L'album photo de Mickey
Le Compte-rendu officiel sur le site du comité RABA
1 : Fiche cavité de la Tannerie sur le site FFESSM-CNPS
Fiche cavité de la Tannerie sur le site de PlongéeSout
2 : Fiche cavité du Pont sur le site FFESSM-CNPS
Fiche cavité du Pont sur le site de PlongéeSout
Un autre point de vue, pas plus concis que le mien ! : D
Compte-rendu de Daniel Faynel
Samedi 3 avril 2011, 6
heures, le réveil sonne ! C’est difficile pour un retraité qui a pris
l’habitude de se lever seulement lorsqu’il n’a plus sommeil mais
qu’importe la journée découverte de la plongée souterraine tant idéalisée par notre cher Alain R est enfin là.
Deux personnes en
plus de moi ont répondu présent à l’appel, Ludo, petit jeunot de la
troupe fervent adepte du matériel tec et Mickey vieille figure d’un GRPS
d’une autre époque dont le gabarit et l’expérience lui permettent de
pénétrer dans les trous plus petits. Je ne suis pas sûr
mais j’ai cru comprendre que tel le chat ses moustaches lui permettent,
entre autre, de se mouvoir dans l’obscurité totale.
Pas de retard pour le départ, la troupe des trois comparses est réunie à l’heure prévue soit 6 heures 45. 165km
et 1heures ¾ plus tard nous arrivons sur place, le voyage s’est bien
passé. Comme nous avons un peu d’avance nous en profitons pour nous
arrêter dans une brasserie. L’option blanc du matin n’a
pas été retenue, le petit jeune se gave de vitamine en ingurgitant un
jus de fruit, les deux moins jeunes optent pour un chocolat chaud car le soleil que nous espérions tant a loupé le rendez-vous matinal.
Les principaux participants à la journée découverte qui ont sauté la case bistrot sont déjà sur le site. Notre coach
préféré, déjà dans le feu de l’action, nous attendait avec impatience.
Nous ne le jurerions pas mais nous avons perçu en lui une certaine
fierté lorsqu’il a présenté son équipe de choc au staff de la plongée
souterraine, que du beau monde.
Après toutes les
congratulations d’usage nous découvrons les deux vasques qui donnent
accès aux réseaux souterrains qu’il nous tarde de visiter. Pour cette
visite nous devrons patienter car auparavant il est prévu l’impératif briefing suivi du déjeuner.
Dans
un premier temps, et dans une fraicheur inattendue pour des lyonnais
qui se croyaient en été, nous avons fait la découverte du matériel et de
sa redondance afin de réduire au maximum les risques d’accidents
dans un environnement ou l’assistance permanente d’un binôme n’est pas
possible. Dur dur pour un petit gars comme moi qui trouve que déjà le plaisir d’une plongée classique est hypothéqué par l’abondance de matériel ; il faut dire que je n’avais pas encore passé
l’étroiture et pris conscience que dans ce cas je ne pouvais compter
sur personne, ni même sur le caisson de décompression de la ville proche
car coincé, dedans ou derrière, il n’est même plus possible d’imaginer une remontée rapide pour s’en sortir.
Le briefing terminé, nous avons également pris connaissance du profil de la galerie que nous allions découvrir. Les chefs ont décidé que Ludo et Mickey feraient le goul de la tannerie avec Alain et que Daniel ferait le goul du pont avec Jean-Luc ; il ne nous reste plus qu’à repérer l’encadrant à qui nous allons confier notre vie. Je retiens qu’Alain se charge de veiller sur les deux pro de la plongée tec mais semble avoir rechigné à prendre le novice en charge (note d'Alain : je suis moi aussi trop novice pour un pareil challenge !!! ;ob ). Il ne l’emportera pas au paradis, il ne perd rien pour attendre et je lui garde un chien de ma chienne. C’est donc Jean-Luc promu au rang d’ange gardien que je suivrai, il parait sûr mais comme Claude autre aficionados de la plongée souterraine propose de partir en éclaireur pour vérifier que l’étroiture est effectivement débouchée me voilà doublement rassuré.
Le briefing terminé, nous avons également pris connaissance du profil de la galerie que nous allions découvrir. Les chefs ont décidé que Ludo et Mickey feraient le goul de la tannerie avec Alain et que Daniel ferait le goul du pont avec Jean-Luc ; il ne nous reste plus qu’à repérer l’encadrant à qui nous allons confier notre vie. Je retiens qu’Alain se charge de veiller sur les deux pro de la plongée tec mais semble avoir rechigné à prendre le novice en charge (note d'Alain : je suis moi aussi trop novice pour un pareil challenge !!! ;ob ). Il ne l’emportera pas au paradis, il ne perd rien pour attendre et je lui garde un chien de ma chienne. C’est donc Jean-Luc promu au rang d’ange gardien que je suivrai, il parait sûr mais comme Claude autre aficionados de la plongée souterraine propose de partir en éclaireur pour vérifier que l’étroiture est effectivement débouchée me voilà doublement rassuré.
Pendant le briefing le soleil est enfin sorti et nous avons pu déjeuner et emmagasiner des calories
pour
la plongée prévue à 13 heures 30. Notre Ami Ludo a bien assuré sa
fonction de responsable matériel du club en fournissant la bouteille de
rosé et les cahouètes nécessaires à la réussite de notre entreprise.
Enfin 13 heures 15,
nous sommes dans les starting-blocks, plus que 15minutes pour s’affubler
de notre double panoplie du parfait plongeur. Nos directions doivent
maintenant se séparer, Mickey et Ludo filent vers le goul de la tannerie
moi je me dirige vers le goul du pont. Pour le non initié que je suis
ce n’est pas facile à gérer tout ce matériel. Assis sur le bord de la murette les interrogations commencent :
- Le collier de détendeurs, je le mets autour du cou avant ou après avoir chargé les blocs sur le dos?
- Zut je n’ai rien pour attacher les manos ; au secours est ce qu’il y a quelqu’un qui a un bout de chambre à air à me prêter ?
-J’ai mis le casque c’est bien mais j’ai oublié de passer le masque ! Pas de panique on recommence ! Mais au fait si tu pensais également à mettre la cagoule ça t’éviterai de faire la manipulation une 3ème fois ?
- Le collier de détendeurs, je le mets autour du cou avant ou après avoir chargé les blocs sur le dos?
- Zut je n’ai rien pour attacher les manos ; au secours est ce qu’il y a quelqu’un qui a un bout de chambre à air à me prêter ?
-J’ai mis le casque c’est bien mais j’ai oublié de passer le masque ! Pas de panique on recommence ! Mais au fait si tu pensais également à mettre la cagoule ça t’éviterai de faire la manipulation une 3ème fois ?
Les femmes qui
pensent que le neurone masculin est mono tache n’ont qu’a venir voir un
plongeur soute et si elles ne sont pas de mauvaise foi, et là j’en
doute, elles s’apercevront que si c’était effectivement le cas on ne
verrait que des nymphes barboter dans les vasques donnant accès aux réseaux souterrains immergés.
Enfin paré à
l’immersion mais avant, une petite piqure de rappel sur la règle du ¼
consommé qui implique le retour immédiat même si une merveille
géologique vous appelle, sur l’alternance de la
consommation d’air dans les bouteilles et sur le lien intime que nous
devons conserver avec cette nouvelle amie qui se nomme Ariane.
L’immersion est rapide car lesté d’un bi 7litres et de 4 kg de plomb il n’est pas nécessaire de purger complètement sa stab pour couler immédiatement. Comme le nom l’indique l’étroiture est effectivement étroite, les bouteilles touchent le plafond et il faut rentrer le ventre, j’avoue que si plusieurs centaines de personnes n’étaient pas passées avant moi je ne me serais probablement pas aidé de mes mains pour pénétrer plus profondément dans la galerie. Après cette petite difficulté la galerie s’agrandit pour devenir accueillante. Comme défini précédemment je passe chef de file et découvre la cavité en prenant soin d’être bon élève, notamment en respectant les 10bars de différence maximum entre mes 2 bouteilles et en m’astreignant à ne pas lâcher le fil d’Ariane.
L’avancé se passe bien, presque sans angoisse, mais je constate qu’il m’est difficile de lire précisément mes manos, car mon masque à double foyer, jeunesse oblige, déplacé par le casque, corrige mal ma presbytie. Je devrais en tenir compte lors de mes prochaines expériences. Comme tout ce qui est agréable passe très vite je me trouve déjà au dessus d’un puits qui parait accueillant. La tentation est grande d’y plonger directement mais les consignes reviennent à l’esprit ; au puits on s’arrête et on respecte 20m comme profondeur maximum, l’ordi indique 19.6m je regarde Jean Luc dans l’espoir qu’il me dise « c’était pour rire les 20m tu peux te diriger vers le fond » mais là j’étais dans le rêve.
Nous décidons de faire demi-tour et le retour comme l’aller se passe bien jusqu’à l’étroiture qui se montre une nouvelle fois étroite peut être même plus étroite qu’à l’aller car j’ai senti à un moment une main bienveillante qui tirait sur ma robinetterie pour m’aider à sortir, sans doute Claude ?
L’immersion est rapide car lesté d’un bi 7litres et de 4 kg de plomb il n’est pas nécessaire de purger complètement sa stab pour couler immédiatement. Comme le nom l’indique l’étroiture est effectivement étroite, les bouteilles touchent le plafond et il faut rentrer le ventre, j’avoue que si plusieurs centaines de personnes n’étaient pas passées avant moi je ne me serais probablement pas aidé de mes mains pour pénétrer plus profondément dans la galerie. Après cette petite difficulté la galerie s’agrandit pour devenir accueillante. Comme défini précédemment je passe chef de file et découvre la cavité en prenant soin d’être bon élève, notamment en respectant les 10bars de différence maximum entre mes 2 bouteilles et en m’astreignant à ne pas lâcher le fil d’Ariane.
L’avancé se passe bien, presque sans angoisse, mais je constate qu’il m’est difficile de lire précisément mes manos, car mon masque à double foyer, jeunesse oblige, déplacé par le casque, corrige mal ma presbytie. Je devrais en tenir compte lors de mes prochaines expériences. Comme tout ce qui est agréable passe très vite je me trouve déjà au dessus d’un puits qui parait accueillant. La tentation est grande d’y plonger directement mais les consignes reviennent à l’esprit ; au puits on s’arrête et on respecte 20m comme profondeur maximum, l’ordi indique 19.6m je regarde Jean Luc dans l’espoir qu’il me dise « c’était pour rire les 20m tu peux te diriger vers le fond » mais là j’étais dans le rêve.
Nous décidons de faire demi-tour et le retour comme l’aller se passe bien jusqu’à l’étroiture qui se montre une nouvelle fois étroite peut être même plus étroite qu’à l’aller car j’ai senti à un moment une main bienveillante qui tirait sur ma robinetterie pour m’aider à sortir, sans doute Claude ?
Le retour au soleil est agréable et il reste à faire le bilan de cette journée.
Pour moi rien que du positif bien que je ne me destine pas à devenir un plongeur spéléo confirmé. Le plus important a été la découverte de la gestion du matériel et des procédures qui conduisent à la minimisation maximale des risques. J’imagine que la découverte de belles salles immergée ou les galeries façonnées par le passage des eaux peut s’avérer grandiose mais pour cette première sortie c’est surtout la frustration de ne pas avoir pu descendre dans ce puits. Pour être positif je dirais que ça donne envie de poursuivre, afin de pouvoir y accéder un jour mais dans ce cas ça fera l’objet d’un autre compte rendu.
Pour moi rien que du positif bien que je ne me destine pas à devenir un plongeur spéléo confirmé. Le plus important a été la découverte de la gestion du matériel et des procédures qui conduisent à la minimisation maximale des risques. J’imagine que la découverte de belles salles immergée ou les galeries façonnées par le passage des eaux peut s’avérer grandiose mais pour cette première sortie c’est surtout la frustration de ne pas avoir pu descendre dans ce puits. Pour être positif je dirais que ça donne envie de poursuivre, afin de pouvoir y accéder un jour mais dans ce cas ça fera l’objet d’un autre compte rendu.
Comme j’étais le
premier à plonger et donc le premier à ressortir je suis allé à la
rencontre de mes deux acolytes. J’ai trouvé notre Mickey national immergé dans la vasque sous 1 mètre d’eau et qui de toute évidence refusait de sortir avec des bouteilles donc les manos affichaient des pressions supérieures à
la pression atmosphérique, vieille tradition héritée de nos plongées en
mer rouge. Vient enfin le retour d’un Ludo très impressionnant équipé
tel le plongeur tec avec un ravissant casque de sa fabrication. Leurs
sourires ne laissaient pas de place au doute, de toute évidence comme
moi ils étaient enchantés de leur plongée.
Après avoir remercié toute cette équipe
de passionnés qui nous ont permis de découvrir les plaisirs d’une
nouvelle forme de plongée nous avons repris le chemin du retour. Mickey
le chauffeur qui nous avait descendu sans problème le matin a été
reconduit dans ses fonctions pour le retour malgré un excès de bière
juste avant le départ, que voulez-vous on ne change pas une équipe qui
gagne.
Saluts cordiaux du groupe de trois, et bonnes chances aux prochains participants.
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