lundi 23 juin 2008

La Ciotat, 21-22 juin

Une fois de plus j'intègre subrepticement les rangs du club Thalassa. Monsieur le directeur technique et Président Jérôme, ayant constaté qu'il allait manquer d'encadrants par rapport aux plongeurs qui s'étaient tardivement découvert des envies de faire de la technique, m'a "réquisitionné" :oD

Ce qui est rude avec Thalassa, c'est déjà le départ : 4h30 à la piscine de Vaise :o/
Le DT/Président/Loir Jérôme ayant été tiré du lit "Hein, quoi ? Quelle heure tu dis ? 4h10 ?! Aaaargh !!!", nous arrivons - proximité aidant - à peine à la bourre. On charge et en route direction Corbas pour récupérer le bateau et charger nos camarades. A moins que ce ne soit l'inverse... Le bateau lui est à l'heure. Lui. Le président adjoint par contre a eu une grosse panne d'oreiller. Après avoir appelé tous ses numéros (Adjoint, mais Président tout de même ;o) il arrive sur les chapeaux de roues en ayant découvert :
  1. qu'il pouvait s'habiller en 3 secondes 55
  2. qu'il pouvait se passer de petit déjeuner
  3. que sa ch'tite voiture plafonnait à 1.. km/h (censuré)
La route est longue et bruyante, mais je m'autorise quand même quelques pertes de conscience. A mes côtés le DT/Président/Marmotte a replongé en hibernation. Il n'est pas le seul, mais heureusement le conducteur tient le choc. Au passage, merci à François et Manu, les permis E de service. Petite pause déjeuner à Mornas (il semblerait que ce soit une hérésie dans les habitudes Thalassienne, à l'initiative de xxxxxx. Zut, encore censuré). A l'arrivée la mise à l'eau est rondement menée, le bateau étant préparé sur la remorque rejoint immédiatement le quai habituel vers la base nautique. Le temps de fignoler les palanquées en fonction des présents, de briefer sur le déroulement de la journée et c'est parti pour 5 rotations !

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne chôme pas : Jérôme pilote et fait le DP sur tous les tours, veillant à ne pas perdre de temps. Il mange entre les tours et réussit à tellement bien rattraper le retard qu'on finit par avoir de l'avance ! D'ici que la prochaine fois il envisage 6 tours... STOP, c'était pour rire !

Entre les tours on regonfle les blocs, on fait les courses, on briefe et on débriefe, et même on bulle sous l'ombre disputée des palmiers du parking. L'autre jeu de l'après-midi est de guetter le passage des képis pour, si nécessaire, sauter sur la réserve de monnaie préparée et déposer furtivement le ticket salvateur dans chaque véhicule (même si le conducteur est en mer : c'est de l'organisation...).


Après quelques heures de cuisson sous le soleil, impitoyable après plusieurs semaines de pluies, on plie bagages pour rejoindre le camping. Subtile répartition des places dans les mobile-homes : qui va hériter du diesel nocturne ? Je partage la chambre du DT/Président/Schtroumph dormeur, et le mobile home avec Catherine, Thomas et Florian. Calme.

Sans perdre de temps on passe à l'essentiel : l'apéro. Il y a du sérieux, et du limite tragique : la gnôle c'est cool, à côté du rhum arrangé à 50° de Véro. Certains semblent terrassés par l'odeur quand d'autres risquent un cul sec. Question d'entrainement, hein Guillaume ? Etant donné le début des hostilités, le repas lui-même est léger. Par contre le digestif s'éternise. Vers 1h du matin (ça fait tout de même 21h que je suis levé) je craque et vais me coucher. J'entends encore un ou deux éclats de voix avant de sombrer : le diesel est doté d'un klaxon surpuissant, non homologué. Quelques énergunèmes résistent encore une bonne heure, ils seront curieusement bien moins vaillants le lendemain.

Un poing sauvage (une prime reste offerte pour son identification) devance méchamment mon réveil. Arracher aux bras de Morphée le DT/Président/Hibernator s'avère épique : cf ci-dessus. La mise en route se fait au ralenti. On se sait capable de rattraper le retard, donc on commence par constituer le retard. Subtile, non ?

C'est reparti pour une journée très semblable à la précédente, si ce n'est une chaleur encore plus accablante. Les rotations et les belles plongées (pour ceux qui ont le temps de faire de l'exploration) s'enchainent. La dernière rot' arrive avec un peu d'avance. J'en suis, et quand on revient le compresseur est déjà chargé dans le camion. Organisation sans faille. Le bateau est sorti, son moteur rincé, la tonne de sac chargée et la remorque attelée !

Au revoir tout le monde. Maison !


Ce qui est rude avec Thalassa :o) c'est aussi le retour ! Je ne me plains pas : François et Manu font tout le boulot. Nouvel arrêt à Mornas (la tradition vole en éclats) et après avoir déposés, limite "largués" les copains et le bateau à Corbas on revient enfin à notre point de départ vers minuit et demi.

Le week-end fut bien rempli et très sympathique grâce à la bonne volonté de tout le monde. J'ai eu le plaisir de voir progresser Véronique, Cécile, Eric et Julien ; d'emmener en ballade "premières bulles" - prolongée avec une perfusion "détendeur de secours" - Guillaume et Emmanuel, avec l'assistance de Florian en serre-fil.

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